Hommage à Mahaprakasha
La claire lumière de l'Esprit

 

Compression

Puissions-nous tous connaitre la joie de perdre notre "compression" en une idée d'un individu qui se sent isolé, séparé et qui recherche dans l'autre et dans "ses expériences personnelles" une joie qui n'arrivera que part la contemplation de sa plénitude et sa complétude par le "déploiement" dans l'Être que nous avons jamais quitté.
30/01/2015 Denis Billo

 

Stabilité sans projection

Puissions-nous trouver ce point en nous où tout est stable et où tout peut exister simplement, sans attachement, sans déchirure, sans projection dans un futur ou racine dans le passé. Dans un partage d'une grande liberté et qui ne laisse que la simple joie de notre existence qui vibre et s'illumine dans l'instant présent et où immobilité, centrage et silence opèrent en profondeur.
20/01/2014 Denis Billo

 

La grâce du cœur

La Grâce est cette énergie délicate qui ne peut être éprouvée que dans un grand silence,  et qui incite au retournement conscient vers le cœur.

Nicole Montinéri

 

De l'abandon de l'étude des textes sacrés

Extraits du Bhagavata Purana Mahatmya 

74. Le pouvoir de la méditation a disparu à cause du manque de contrôle de l'esprit, l'avarice (c-à-d. le goüt de l'argent), l'hypocrisie, l'adoption d'hérésies et l'abandon de l'étude des textes sacrés.
75. Comme des taureaux (sans égard pour les restrictions enseignées par les écritures), les érudits s'adonnent aux rapports sexuels avec leurs femmes, et sont très assidus à procréer des enfants, mais sont indifférents aux moyens menant au salut.
76. En aucun lieu, on ne trouve de dévotion à Vishnu comme autrefois pratiquée dans les sectes antiques. De ce fait, l'essence et l'efficacité de toute pratique sont complètement perdues partout.

 

Lumière Divine

Si dans votre pratique de Yoga, vous ne rencontrez pas la lumière divine, ou si personne n'en parle dans votre cours peut-être êtes-vous tout simplement en train de tourner en rond ou perdre votre temps...
Soit, quand nous la verrons, au moment de notre mort, nous n'aurons même pas besoin de la reconnaître, car nous serons déjà en elle, ou elle sera totalement présente en nous, parce que nous aurons travaillé toute notre existence avec elle, dans le Yoga.
Soit, on sera ébloui et la ronde des vies continuera.
Il nous faut alors aller vers cette lumière dans notre existence, il faut la rencontrer et s'y donner. On peut y aller en courant, ou sur un pied ou en rampant, cela n'a pas d'importance, notre passé n'a plus aucune importance quand on est décidé à aller précisément dans ce lieu.
On peut y aller avec ce que nous sommes !
Pas besoin non plus de millions de techniques et d'enseignements, juste quelques pratiques très personnelles, très intimes et beaucoup de ferveur, de volonté et de force et la sensation que le chemin se fait jour après jour.
12/01/2015 Denis Billo

 

Katha Upanishad

1-II-1. Yama expliqua : « Ce qui est préférable, est une chose; autre chose, et bien différent, est ce qui est agréable et procure du plaisir. Ces deux catégories – le préférable et l'agréable – servent des buts différents, mais l'une comme l'autre enchaïnent les humains. Cependant, du bien s'ensuit pour celui qui – des deux – choisit le préférable. Celui qui choisit l'agréable, déchoit face au but et rate la cible.
1-II-2. Le préférable et l'agréable vont à la rencontre de tout homme. L'intelligent les examine bien, les évaluant avec discrimination. Certes, l'intelligent opte pour le préférable, tandis que l'ignorant sélectionne tout de suite l'agréable, en vertu de la cupidité qui pousse à saisir tout ce qu'on ne possède pas, et de l'avarice qui pousse à préserver ce qui est déjà en notre possession.

 

Lumière réfléchie de la conscience

Le cerveau "réfléchit" la lumière de la Conscience et analyse ce que le cœur perçoit. 
Le cœur n'est pas l'organe de l'affectif, mais un organe de perception, d'où le fait qu'on dise "apprendre par cœur" ou vivre dans l'intelligence du cœur... 
Ainsi une boucle sublime peut se mettre en place : ce que perçoit le cœur est mis en lumière par la conscience, le cerveau alors agit en paix dans notre vie et le mental s'en trouve illuminé.
Denis Billo

 

La lumière éblouissante de l'Esprit Divin

Petite philocalie de la prière du cœur a écrit :

"Comme il était donc en oraison, une nuit, l'esprit purifié uni au premier Esprit, il vit une lumière d'en haut jetant tout d'un coup du haut des cieux, clartés sur lui, lumière authentique et immense, éclairant tout et rendant tout pur comme le jour.
Illuminé lui aussi par elle, il lui sembla que la maison tout entière, avec la cellule où il se tenait, s'était évanouie et avait passé en un clin d'œil au néant, que lui-même se trouvait ravi en l'air et avait oublié entièrement son corps. Dans cet état, comme il disait et écrivait à ses confidents, il fut alors rempli d'une grande joie et inondée de chaudes larmes, et ce qu'il y a d'étrange dans ce merveilleux événement, c'est que, non initié encore à de pareilles révélations, dans son étonnement, il criait à haute voix sans se lasser : "Seigneur, ayez pitié de moi".
Très tard enfin, cette lumière s'étant peu à peu retirée, il se revit dans son corps et à l'intérieur de sa cellule, et il trouva con cœur rempli d'une joie ineffable.

 

MahaPrakasha l'universelle non-dualité... Abhinavagupta

Cette félicité n'est pas comme l'ivresse du vin ou celle des richesses, ni même semblable à l'union avec la bien-aimée. L'apparition de la Lumière consciente n'est pas comme un faisceau de lumière que répand une lampe, le soleil ou la lune. Quand on se libère des différenciations accumulées (cultivées depuis un très lointain passé), l'état de bonheur est une allégresse semblable à la mise en terre d'un fardeau, l'apparition de la Lumière est l'acquisition d'un trésor oublié : le domaine de l'universelle non-dualité.

Abhinavagupta

 

Carmel de Saint Jean de la Croix

Seul alors...
Sans forme et sans image.
Sans trouver fond ni appuis.
On goutte je ne sais quoi ?
Que l’on vient d’aventure à trouver.

 

Stephen Jourdain : Un éveillé contestataire

Curé, plombier, député, esprit aigu, vivant, âme cartonneuse, esprit cultivé, homme en friche, homme de rigueur, tricheur, tous dormants, tous évanouis au même degré, tous persuadés de veiller et privés de conscience de la même façon exactement.
Car ce sommeil métaphysique est sans graduation, sans nuances, est un unique niveau auquel on appartient tout à fait ou pas du tout.
Comment leur faire comprendre qu'ils dorment ?
Ils admettraient volontiers que le degré de conscience qu'ils ont d'eux mêmes n'est pas ultime, que cette saisie de soi pourrait, quantitativement, être améliorée.
Comme on rendrait plus clair, plus intense un jour qui serait déjà levé. Mais comment leur faire croire.
Comment simplement leur faire poser l'hypothèse que précisément, ici, le jour n'est pas encore levé.
Que la question se pose réellement de savoir si la lueur qu'ils connaissent participe du fait diurne.
Comment leur faire savoir qu'en cette vigilance extrême qu'est la conscience de soi habituelle, ils dorment !
Qu'en son essence le phénomène appelé état de veille, dort."

 

Don Juan/ Castaneda "La force du silence"

Nous n’avons jamais l’occasion de dépasser le niveau de la simple préoccupation, parce que depuis des temps immémoriaux les affaires quotidiennes nous ont assoupis comme une berceuse.
C’est seulement quand nos vies sont presque à leur terme que notre préoccupation héréditaire à propos du destin commence à prendre une tournure différente.
Elle commence à nous faire traverser le brouillard des affaires quotidiennes. 
Malheureusement, cet éveil est toujours étroitement accompagné par la perte d’énergie due à l’âge, au moment où nous n’avons plus de force pour transformer notre préoccupation en une découverte pragmatique et positive.
Alors, tout ce qui reste est une angoisse amorphe, glaciale, un désir de quelque chose d’indescriptible, et une simple colère de ne l’avoir pas obtenu.

 

Ma Ananda Moyi

"L'ascension comporte dix étapes : on commence par une attirance pour Dieu.
Puis l’âme est impatiente de s'approcher de lui.
Ensuite, on éprouve l'envie de le réaliser facilement et rapidement, et bientôt cela se change en un désir de Le trouver par des artifices de yoga.
L'esprit alors a soif de s'élever très haut dans la contemplation divine.
Cet état est vite remplacé par un amour débordant, ou l'on verse des larmes, et cela nous conduit peu à peu à nager en quelque sorte dans la béatitude divine.
À la huitième étape, la pensée constante du Bien-aimé règne suprême en nous, et l’âme est amenée à oublier le Moi individuel.
Enfin vient la réalisation du Moi, qui est le salut"

 

Djalâl ad-Dîn Rûmî

"Sois vide de tous soucis.
Pense à qui créa la pensée !
Pourquoi rester en prison ?
La porte est grande ouverte !
Sors du labyrinthe des peurs.
Vis en silence"
Djalâl ad-Dîn Rûmî

 

Yājñavalkya & Gārgī

Quiconque en ce monde, ô Gārgī, ignore cet Immuable mais offre des oblations par le feu, accomplit des sacrifices et poursuit une ascèse, même s'il le faisait durant plusieurs milliers d'années, n'accumulerait que des résultats périssables; quiconque quitte ce monde sans connaître cet Immuable est misérable. Mais quiconque, ô Gārgī, quitte ce monde après avoir connu cet Immuable, est un connaisseur de Brahman.
— En vérité, cet Immuable, ô Gārgī, jamais on ne le voit, mais il est le voyant; jamais on ne l'entend, mais il est l'auditeur; jamais on ne pense à lui, mais il est le penseur; jamais on ne le connaît, mais il est le connaisseur. Il n'est personne d'autre qui regarde, si ce n'est lui; il n'est personne d'autre qui écoute, si ce n'est lui; il n'est personne d'autre qui pense, si ce n'est lui; il n'est personne d'autre qui connaisse, si ce n'est lui. C'est par cet Immuable, ô Gārgī, qu'est pénétré de part en part par l’Akasha non-manifesté.
Gārgī dit alors : — Révérés brahmanes, estimez-vous heureux si vous pouvez vous retirer après vous être inclinés devant lui. Aucun de vous ne battra jamais Yājñavalkya dans la science descriptive de Brahman ! » Sur ce, la fille de Vachaknu demeura silencieuse.
Brihadaranyaka Upanishad ( III-viii-10,11,12)
Brahmana VIII: Yājñavalkya & Gārgī.

 

Nisargadatta Maharaj

"Mettez-vous à chercher !"
"Il faut fixer son esprit et son cœur, il faut de l’intérêt et ne jamais oublier, avoir de la ferveur, rechercher un esprit clair et un cœur limpide, il vous suffit de demeurer tranquille et vigilent tout en cherchant au sein de votre véritable nature. Se rappeler ce dont il faut se rappeler et le secret du succès."
"Vivre c'est mourir !"
"Tous ceux qui ont atteint la réalisation, par simples contacts, regards ou pensées, étaient mûres pour cela ! Mais ils sont très peu nombreux, la majorité a besoin de temps pour mûrir, la Sadhana est une maturation accélérée !"
"Par la foi et l'obéissance en mon maître, en trois ans, j'ai réalisé mon être véritable, et j'ai laissé derrière moi ma nature humaine prendre soin d'elle-même"

 

Phrases philosophiques sur la vie Liste de mes essais

 


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